Découverte du moment – WorldWide Tennis

Publié par Le chat solitaire (Skinner) le


L’été n’a pas été des plus chauds, et l’automne nous apporte à son tour les larmes du ciel. Il fait froid, on chope le rhume (moi-même je l’ai eu) et il y a du brouillard.

Mais bon sang, ce n’est pas une raison pour ne pas faire de sport !

Vous avez le choix : enfiler votre short et aller courir une petite heure dehors…

Ou alors jouer à WorldWide Tennis !

Eh oui, c’est ce que nous allons faire aujourd’hui (d’autant plus que je ne retrouve plus mon short).


Il n’y a pas si longtemps, je vous invitais à sortir votre batte fétiche et aller frapper quelques balles sur un terrain de baseball.

Dans cet article, nous allons aussi frapper des balles, mais pas les mêmes, et pas avec une batte, ou alors si, mais un genre de batte que nous appelons raquette, avec des cordes et un grip. Enfin, vous me suivez, nous allons faire du tennis !

“Ahh ! Très noble sport qu’est le tennis ! Un habile mélange de dextérité, de vitesse, de force et d’esprit. Bien plus intéressant que le baseball…”

“Ben quoi, c’est bien aussi le baseball ! On va pas commencer à faire nos méprisants, quand même !”

Sages paroles, mon ami. Mais K’euroline a raison sur le fait que le tennis est un joli sport. Je le pratique d’ailleurs occasionnellement (même si je ne suis pas très fort) et aime le regarder à la télé quand c’est Federer qui joue (ben oui, en tant que Suisse, je suis obligé d’aimer Federer…).

WorldWide Tennis nous offre donc la possibilité de défier un adversaire sur la surface de notre choix (terre battue, gazon, intérieur ou dur) sur quelques sets.

Pour ce faire, nous avons à disposition plateaux, pions, cartes et dés.

Le match se déroulera en simple (pas de possibilité de jouer en double) et opposera des droitiers (par souci de simplicité).

Le tout d’ailleurs se porte dans une boîte compacte et facilement transportable.

Ici, nos amis Bleu et Rouge règlent leurs comptes sur terre battue. Source : Vindjeu

Le match se déroulera, vous l’aurez sans doute deviné, en jouant des cartes.

Des cartes, chaque joueur en possède un joli paquet : 70 chacun, le même deck pour les deux !

Vous avez donc une main de 70 cartes parmi lesquelles choisir lors de votre tour. Cela peut paraître énorme, mais on commence à s’y faire après une trentaine de parties !

Non, je plaisante : on ne possède jamais plus de 12 cartes en main (ce qui est déjà pas mal en soi).

Chaque carte représente un coup de raquette bien précis : revers, coup droit, amortie, vollée, smash, défense etc.

A noter que nous possédons aussi des cartes service qui restent posées devant nous en permanence.

Ici deux cartes coup.
Source : Vindjeu

Pour jouer un point, un joueur commence par servir. Ensuite, son adversaire réplique en jouant une carte de sa main, puis le serveur en joue une à son tour, puis l’adversaire encore, jusqu’à ce qu’un point soit marqué.

De manière générale, un coup nécessite de lancer 1d20, procédure nécessaire pour savoir si le coup est réussi ou non. S’il est réussi, le jeu se poursuit, s’il est raté, le joueur commet une faute et donne le point à son adversaire.

Chaque coup possède une difficulté indiquée sur sa carte en haut à gauche : le résultat à atteindre ou dépasser avec le d20 pour (r)envoyer la balle. Les connaisseurs du sport se douteront que certains coups, comme les amorties ou les attaques sur les bords, sont particulièrement difficiles et nécessiteront d’importants résultats au d20.

Mais attention, la difficulté ne vient pas seulement de votre coup, mais aussi de celui de votre adversaire, précédemment joué ! C’est logique, remarquez : une amortie est bien plus difficile à exécuter quand votre adversaire vous envoie une patate !

En terme de jeu, cela fonctionne ainsi : chaque coup (réussi) infligera un malus (possiblement 0 s’il s’agit d’un coup peu puissant) au prochain coup de votre adversaire. Ce malus diffère d’ailleurs selon la surface du terrain.

Exemple : je réussis un coup infligeant un malus de -5 au prochain coup de mon adversaire. En retour, mon adversaire tente un coup d’une difficulté de 4. Il devra donc obtenir 9 au d20 (4 de difficulté plus le malus de 5 que je lui ajoute).

En plus de posséder une difficulté spécifique et d’infliger un malus à l’adversaire, les coups indiquent où la balle sera envoyée dans le camp adverse (parfois, nous avons le choix entre plusieurs zones). Envoyer la balle loin d’un adversaire le fera courir et donc le fatiguera.

Mais attention, chaque coup nécessite une position spéficique sur le terrain, indiquée par la carte. Par exemple, on ne peut pas jouer un coup droit lorsque la balle est tout à gauche, en plein dans notre zone de revers.

Notre pion joueur devra donc se déplacer efficacement sur le terrain, à la fois pour renvoyer les balles, mais aussi pour jouer des cartes particulières.

Mais une fois de plus, attention, car il ne faut pas surcharger votre joueur. Car à force de courir dans tous les sens et tenter des coups puissants, ce dernier se fatiguera, ce qui se traduira par une diminution de cartes dans votre main.

Et qui dit moins de cartes dit moins de possibilités. Vous voyez le truc ?

Et en plus de ça ?

En plus de cela, certaines cartes permettent d’effectuer des effets (slice ou lift).

Il y a aussi des jetons étoiles qu’un joueur peut dépenser pour améliorer ses chances de réussites lors d’un coup.

On peut également tenter des coups gagnants, difficiles mais imparables.

On peut aussi jouer incarner des joueurs réels (Roger, Stan, Novak, Raphael etc.) afin de posséder des compétences spéciales.

Je ne vais pas entrer dans ces derniers détails, afin d’en garder pour ma future critique.

Et le mode solo ?

En solo, votre joueur s’entraîne contre le mur, comme doivent le faire les amateurs pour se perfectionner dans la vraie vie. Votre but est de réussir le plus de coups possibles et de battre ensuite votre record.

Non, je plaisante, une fois de plus !

“Tu devrais arrêter de plaisanter tout le temps. Plus personne ne te prendra au sérieux si cela continue !”

Rho la la, si on peut même plus s’amuser ! Pff…

Dans WorldWide Tennis, le joueur ou la joueuse solitaire va affronter un adversaire fictif, comme dans match à deux joueurs. Cet adversaire utilisera son propre deck de cartes mais de façon différente, avec plusieurs piles réparties. Quand le joueur fictif tente un coup, il vous faudra piocher pour lui une carte provenant de la pile associée à son coup.

Cela veut dire que l’adversaire fictif effectuera des revers en position de revers, des coups droits en position de coup droit, des attaques brutales en positon centrale, des volées s’il est au filet et des coups défensifs si c’est vous qui êtes au filet.

On se retrouve donc avec un adversaire jouant de façon logique sans qu’on ne sache à l’avance ses réelles intentions.

Parfois, l’adversaire courra même au filet pour mieux vous terroriser.

Et ce mode solo marche très bien !

Même s’il n’est pas des plus fins stratèges, l’adversaire fictif compense par une réactivité sans faute et aura maintes fois l’occasion de vous surprendre.

Franchement, l’auteur a très bien réussi sa mission de faire un mode solo palpitant plutôt qu’un simple truc bidon pour justifier le chiffre 1 sur la boîte.

“Comme jouer contre le mur en solo ?”

Exactement…

Par contre, le mode solo n’est pas évident à prendre en main dès la première partie, surtout si, comme moi, vous n’avez pas eu l’opportunité de découvrir le jeu avec un.e partenaire au préalable.

Comme je le dirai plus bas, le jeu n’est pas non plus d’une clareté exemplaire dans ses explications, et puis il y a plein d’icônes à connaître et à ne pas oublier d’appliquer en solo (notamment quand l’adversaire fictif monte au filet, je l’ai zappé un paquet de fois).

Pour dire, il m’aura fallu quelques tentatives avant de pouvoir jouer une partie, je pense, sans erreur.

Et sinon, est-ce qu’il est nécessaire de connaître les règles du tennis pour apprécier ce jeu ?

On ne va pas se mentir : cela aide !

Certains points de règles peuvent déjà paraître un peu nébuleux pour un connaisseur, cela doit être encore plus délicat pour ceux et celles qui n’y connaissent rien.

Mais non, il n’est pas indispensable d’avoir fait dix-huit ans de tennis dans sa vie pour comprendre et apprécier le jeu. Un peu de persévérance peut venir à bout de tout.

Et puis, on peut même trouver une petite playlist ici pour guider les novices.


Voilà, nous arrivons au terme de cet article de découverte. J’espère qu’il vous aura plu et qu’une critique plus complète et subjective verra le jour à l’occasion.

Pour le moment, je suis bien emballé par ce petit jeu qui m’accompagnera durant mes prochaines vacances !

En plus, il m’a même fait commander le jeu WorldWide Football (pour lequel une variante solo officielle a été fournie) !

Bravo donc à l’auteur (qui a même complimenté ce blog dans un message privé) pour ce jeu sympathique au mode solo inspiré et accrocheur !

Catégories : Articles divers

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