Désolé K’euroline, mais le commandant Sinatrash a été formel : nous sommes arrivés en Australie. Et il s’agit de l’Australie du futur, celle dans laquelle la société s’est effondrée, avec des monstruosités errant sur les routes et dans les déserts.

Du calme, Sina, car je doute que ce cher Max soit là, car malgré les ressemblances, il ne s’agit pas exactement du même univers.

Rassurez-vous, chers lecteurs et chères lectrices, tout ceci n’est pas la réalité mais bel et bien le thème d’un nouveau jeu de plateau qui répond au doux nom de Waste Knights 2ème édition.

Dans ce jeu qui peut se jouer coopérativement, compétitivement ou en solo, nous incarnons un Knight, féroce survivant(e) de ce monde chaotique.

Que notre route croise celles de mutants, d’esclavagistes, d’animaux génétiquement modifiés ou de machines indépendantes, il est recommandé de ne faire confiance à personne et de garder sa main à portée de son flingue.

Car c’est bel et bien un monde de m**de qui s’étend autour de nous. Tout y est hostile et impitoyable, au point qu’y fêter son 30ème anniversaire relève de l’exploit.

Ce qui frappe tout de suite dans ce jeu, c’est le grand et très joli plateau qui dépeint cette nouvelle Australie, avec ses déserts, ses routes ravagées, ses montagnes et ses broussailles. On y distingue quelques villes et communautés, mais aussi des zones radioactives. Le tout est découpé en hexagones.

Bien sûr, il n’est pas très recommandé de se déplacer à pied dans ce monde grouillant de dangers. Aussi, nous recommandons fortement la voiture, le camion ou la moto. Vous parcourrez de grandes distances avec, et rapidement, à condition d’avoir de l’essence dans le réservoir.

J’y venais, j’y venais !

Bon, je préfère vous prévenir, je n’ai pour le moment testé que le scénario d’introduction. Plusieurs fois d’ailleurs, jusqu’à ce que je finisse par l’emporter.

Vous comprendrez donc qu’il me manque bien des parties à mon actif pour rédiger une critique. Cela serait orgeuilleux !

Mais bref, cette première mission s’est révélée sympathique, bien que courte et dirigiste.

Sans trop entrer dans les spoilers, j’y jouais Zoey, une Knight établie à New Sidney, ville soumise à la poigne de fer du Merchant Cartel. Un jour, ce vilain gang fait pression sur Zoey afin de l’envoyer en repérage dans la longue partie sud de l’Austalie. Et tout cela, dans le but de surveiller l’organisation Free Mutants qui n’a pas l’air de d’être très amicale.

Le temps est cependant compté, Zoey doit passer de communauté en communauté pour faire son rapport. Et il se trouve qu’on y voit bien des choses dans ces communautés, notamment que l’organisation des Mutants se prépare à la guerre et que ses chances de succès ne sont pas minces. Une question devient donc de mise : faut-il rester fidèle à ce Cartel qui nous maltraite ou rejoindre la cause des Mutants ?

Mais tout ça, c’est en quelque sorte la face visible de l’iceberg (le pauvre doit avoir fondu, depuis le temps…), car il nous arrive bien des tuiles entre deux étapes !

Chaque fois que nous effectuons un déplacement, il nous faut tirer une carte “Danger” pour savoir ce qui nous arrive. Dans la grande majorité des cas, nous sommes attaqués par quelqu’un ou quelque chose, et il va falloir sortir les armes. Nous avons le choix entre utiliser une arme à distance et une arme de corps à corps. Et ce choix n’est pas toujours évident.

Les attaques à distance permettent de tuer un enneni avant que celui-ci n’ait le temps d’attaquer. Mais elles nécessitent des munitions, or ces dernières sont précieuses.

Les attaques au corps à corps peuvent être utilisées à volonté (du moment qu’on ne casse pas l’arme), mais c’est aussi la garantie de prendre un pain en retour.

Quel que soit le choix, on se rend compte que le combat est très rapide, car il s’effectue en un seul round, qu’il y ait un gagnant ou non. Et les blessures font mal.

Fluide mais impitoyable !

En dehors de tout ça, il est possible de fouiller la zone (pour trouver des médocs, de l’essence, des objets ou des munitions) ou de d’établir le camp pour soigner ses blessures et réparer son véhicule.

Je vais éviter d’aller plus loin pour l’instant. Comme je l’ai dit, j’en suis encore au stade de découverte et je me tarde de recommencer ce scénario d’introduction avec un autre personnage pour ensuite me diriger vers la mission suivante : un marathon de trois heures, d’après les règles !

Je vous remercie de m’avoir lu.

La suite dans le prochain épisode !